Valeur
indiquant la tendance d 'une matière à séparer les couleurs. Sa valeur est
généralement comprise entre 30 (forte séparation des couleurs) et 60 (faible
séparation des couleurs).
Aussi
appelée "Amplitude d'accommodation", c'est la puissance maximale que
peut fournir un œil pour voir net le plus près possible (grâce à son
cristallin). Elle est environ de 12 dioptries pour un enfant de dix ans, 5
dioptries entre 35 et 40 ans, 2.5 dioptries à l'âge de 50 ans et de l'ordre de
1 dioptrie au delà de soixante ans.
Elle
détermine le pouvoir de l’œil à séparer deux points rapprochés. Sa valeur est
exprimée en 1/10ème. Une acuité de 10/10ème correspond à la vision d’un œil «
normal » capable de distinguer un objet de 7,3 mm à 5 m. Certaines personnes
peuvent avoir jusqu’à 20/10ème d’acuité.
Puissance
en dioptries, ajoutée à la correction en vision de loin pour obtenir la
correction en vision de près (verres multifocaux et progressifs uniquement).
L’addition correspond à la puissance qui manque à l’œil presbyte pour
accommoder en vision de près.
Ce
terme qui vient du grec « vue faible », est une diminution de l’acuité visuelle
sans altération organique de l’œil et ne pouvant être améliorée par une
correction optique. C’est une insuffisance grave de la vision, souvent
héréditaire. Ce défaut survient lorsque le cerveau n’utilise l’image que d’un
seul œil (souvent à cause d’un problème de convergence. L’autre œil n’étant pas
sollicité, la vision fovéolaire (centrale) de la rétine dégénère. La correction
consiste à forcer l’œil « fainéant » à travailler en occultant partiellement
l’œil qui est trop utilisé. L’action corrective doit être faite avant l’âge de
5 ans.
Une
matière est dite amorphe lorsque ses molécules ne sont ni structurées ni
rangées dans un ordre précis. A l'opposé on trouve les matières cristallines.
Les matières amorphes ont l’avantage d’avoir les mêmes propriétés dans toutes
les directions (indice de réfraction, transparence,…). Les verres minéraux
comme organiques, sont des matières amorphes.
Angle
entre la tangente au pont et l'un des cercles de la face (mesuré
horizontalement). Lorsque qu'une monture possède un angle de cintre important
(monture très cintrée), l'axe du regard n'est plus perpendiculaire au verre et
il est nécessaire de compenser l'astigmatisme et le prisme induits.
Angle
que fait la face de la monture avec la verticale. Généralement, la face de la
monture est inclinée d’environ 5° à 10° par rapport aux branches. Cet angle
permet à notre ligne de regard d’être perpendiculaire au plan de la monture.
Lorsque nous marchons, nous regardons le sol à environ 10m ce qui pour une
personne d’ 1m80 correspond à un angle de 10°. Noter que l’angle pantoscopique
est plus important pour les montures de vision de près (généralement 15°) car
notre ligne de regard est plus inclinée.
Différence
de la taille des images rétiniennes entre l'œil droit et l'œil gauche pouvant
altérer la vision binoculaire en empêcher le fusionnement des images des deux
yeux.
Différence
de la taille des images rétiniennes entre l'œil droit et l'œil gauche due à une
différence de longueur entre les deux yeux. Cette aniséïconie peut parfois être
est corrigée avec des verres iséïconiques.
Différence
de la taille des images rétiniennes entre l'œil droit et l'œil gauche due à une
différence de puissance entre les deux yeux. Les verres de contacts peuvent
être une solution pour ce type d'aniséïconie.
Qualifie
une importante différence entre l'amétropie de l'œil droit et celle de l'œil
gauche. Elle génère souvent une aniseïconie et des perturbations de la vision
binoculaire.
Les
anneaux de Newton apparaissent à la surface de certains verres, sous la forme
de cercles colorés. Ils sont dus à des interférences lumineuses dans la couche
de durci.
Traitement
de surfaces visant à réduire les reflets parasites de la lumière sur les
surfaces des verres. Toute surface vitreuse reflète une partie de la lumière
(entre 4% et 8% par face selon l’indice de réfraction de la matière). Ces
reflets parasites peuvent gêner la vision et sont une perte de lumière.
Amétropie
due à l’ablation du cristallin généralement après une opération de la
cataracte. Un aphaque a besoin d'un verre très convergent d'environ 12.00
dioptries pour compenser la perte de puissance due à l'absence de cristallin.
L'astigmatisme
de l'œil est un défaut (amétropie) dû à une anomalie de courbure de la cornée
donnant une image floue sur la rétine. L'œil présente alors deux méridiens
(axes) dont la puissance est différente. L’astigmatisme (en dioptries)
correspond à l’écart de puissance entre ces deux méridiens.
Lorsqu’un
faisceau de lumière traverse obliquement une surface optique, cela génère un
astigmatisme; donc deux méridiens de puissance. Cette aberration apparaît
lorsque le porteur regarde au bord de ses verres car la lumière arrive alors
très inclinée par rapport à l’axe optique.
En
lunetterie, on ne sait corriger que des astigmatismes réguliers, c'est à dire
des astigmatismes possédant deux méridiens de puissance perpendiculaires.
Certaines déformations de la cornée (comme dans le cas de kératocône) donnent
des astigmatismes irréguliers impossibles à corriger avec des verres de
lunette.
Se
dit d’une géométrie progressive lorsque la surface progressive n’a pas d’axe de
symétrie. Les progressifs asymétriques permettent de mieux équilibrer les aberrations
entre le coté nasal et le coté temporal. A l’inverse, les anciennes surfaces
progressives étaient symétriques par rapport au couloir de progression on parle
alors de « verres progressifs tournés » car le coté droit ou gauche était
défini en orientant le verre.
Basés
sur le même principe que les verres asphériques, les atoriques sont corrigés de l'astigmatisme des faisceaux obliques
mais chaque méridien de puissance (sphère, cylindre) est corrigé de manière
indépendante. Ils n'ont donc de réel intérêt que pour les verres dont le cylindre
est supérieur à 1.00 dioptrie. A la différence des asphériques, l'asphéricité
est appliquée sur la face concave qui n’est donc plus torique mais atorique.
Opération
permettant de repérer et positionner le point de glantage et l’axe du cylindre
sur le semi-fini, pour l’usinage. Initialement réalisée sur des appareils
spécifiques, cette opération est maintenant intégrée à l’opération de glantage.
Droite
imaginaire qui joint les deux centres de courbures des surfaces d’un verre. Par
définition, un rayon lumineux passant par l’axe optique, n’est pas dévié, donc
au centre optique le prisme est toujours nul.
C'est
la puissance (exprimée en dioptries) de la face frontale du verre. La valeur de
la base indiquée par le fabricant de semi-finis (base nominale) est souvent une
valeur très arrondie. Ex : Une base nominale 625 peut faire 5.69 dioptries
de puissance réelle.
L'option
"Base spéciale" permet à l'opticien de commander un verre dont la
face frontale (base du verre) puisse suivre au mieux la cambrure de la
face de la monture (base monture).
On
parle de basse vision lorsqu'une personne a une acuité avec correction comprise
entre 1/20ème et 4/10ème ou un champ de vision compris entre 10° et 60°. En
dessous de ces valeurs on parle de cécité.
Verre
comportant une zone pour la vision de loin et une zone pour la vision de près.
La zone de vision de près généralement visible est appelée le
« Segment ».
Bordure
du verre taillée permettant le montage dans la monture.
Méthode
standard pour indiquer les dimensions du contour des montures (ou calibres). On
encadre la monture dans un rectangle (d’où le terme boxing) dont on donne les
dimensions.